Air Transat transforme l'univers des vidéos de sécurité à bord de ses avions

Air Transat transforme sa vidéo de sécurité présentée aux passagers durant ses vols pour proposer un concept signé Sid Lee, dans un univers de Vallée Duhamel.

La vidéo s'inscrit dans la nouvelle image de marque du transporteur aérien, proposée il y a deux ans lorsqu'il a choisi Sid Lee comme agence principale.

«Notre mission de marque, d’ensoleiller le quotidien par la joie des vacances, se reflète dans toute cette vidéo, puisque les références propres aux vacances, dans le sud, au Canada et en Europe, y sont omniprésentes», mentionne Geneviève LeBrun, vice-présidente, marketing, de Transat Tours.

Le visionnement des vidéos de sécurité dans les avions est devenu une mécanique non agréable pour les passagers. «La vidéo est vue comme une interruption dans le voyage et nous avons voulu surprendre les gens et les faire sourire», mentionne Olivier Valiquette, directeur de création de Sid Lee. En effet, ces vidéos durent souvent plus de six minutes lorsqu'elles sont bilingues et il est difficile de garder l'attention des passagers aussi longtemps, ajoute-t-il.

L'équipe créative a ainsi regardé ce qui se faisait à l'international avant de proposer un univers propre à Transat, qui souhaite faire voyager les gens dans la vidéo, de manière à ce qu'elle soit «moins plate, tout en demeurant éducative».

Vallée Duhamel est un studio fondé Julien Vallée et Eve Duhamel avec une approche ludique de l'image

L'idée de faire appel à Vallée Duhamel est donc venue naturellement avec la création de ce monde de voyage.

«Le studio a su recréer une atmosphère aérienne teintée d’un air de vacances dans son esthétique signature, souligne Geneviève LeBrun. Puisque la présentation des consignes de sécurité est une étape obligée à bord d'un avion, nous avons voulu lui donner une touche unique, inspirante et amusante, et ainsi susciter l’intérêt du passager.»

La création d'une vidéo diffusée à bord des avions pendant plusieurs années comporte son lot de défis stratégiques. «Pour éviter que les appareils et objets mis de l'avant dans la vidéo tombent dans le piège des tendances et s'adaptent mal au passage du temps, nous avons dû réfléchir à une façon de les rendre le plus neutre possible», précise Olivier Valiquette.

Le montage a aussi été pensé en section pour offrir la possibilité d'en modifier une partie seulement plutôt que d'avoir à revoir la vidéo au complet. Par exemple, si les cellulaires se transforment au fil du temps, cette section sera adaptée pour que la vidéo demeure actuelle.